Cette année je suis stagiaire prof, je suis mutée pour une année dans un établissement et pour découvrir mon métier. Cette année est difficile on se dit que l’année prochaine on pourra enfin souffler ne pas être forcément à flux tendu que l’on ne dépendra plus de sa tutrice et que ne sera plus obligée d’aller en formation toutes les semaines.
Vendredi j’ai appris officieusement que je serais sûrement inspectée pour la titularisation le lundi avant les vacances ( dans deux semaines ), je en sais pas sur quelle classe, ni à quelle heure, par contre conclusion de tout le monde je dois passer le week-end à travailler. STOP on n’est pas des machines et on n’est pas parfaits. Je suis sûrement trop flemmarde mais j’ai une part de vie travaille et j’ai le reste : lire , profiter, bouger,… Je ne peux pas être parfaite dès cette année et après une année à ne penser qu’au concours et au master, je veux retrouver une vie et surtout être vivante.
Je vais travailler pour la titularisation mais je n’ai pas envie de passer deux semaines à stresser, je suis suffisamment anxieuse de nature.
Je suis flemmarde, fatiguée et bourrée de défauts … Je ne suis pas parfaite.
Autre point qui ne me donne pas forcément envie de travailler, je suis mutée, comme presque tous les stagiaires je suis mutée à la fin de l’année. Je le savais, il n’y a pas de surprises et je m’attendais à mon lieu de mutation ( ac Versailles). Ce week-end j’ai dû faire mes voeux, conclusion même après un appel aux syndicats, je suis l’une des plus jeunes et je n’ai pas de points, conclusion je serais là où le destin ( un ordinateur ) me porte. La plus dure partie se n’est pas le changement de vie et de ville c’est de savoir que l’on n’a pas le choix, on passe après la vague. Encore dans l’établissement, on se dit que cela ira, on ne sera pas toute seule, mais je dois avouer que je suis trouillarde, je suis une fille seule qui devient peureuse dès qu’il fait noir. C’est surtout cette partie-là qui m’inquiète.
Un autre point négatif, j’ai eu du mal à me faire à cette ville, trop petite, peu ouverte sur la culture, … mais maintenant je me sens bien j’ai des collègues géniaux et une super équipe de direction. Je peux poser toutes les questions qui me viennent à l’esprit et avoir des réponses pédagogiques à tout moment. On s’intègre pour mieux repartir.
Je en suis pas déprimée j’ai juste envie de penser à autre chose. C’est un futur nouveau départ.